Tricheries alimentaires : ça n’existe pas !

Tricheries alimentaires : ça n’existe pas !

Tricheries alimentaires : un concept à déconstruire !

Le terme « tricheries alimentaires » est fréquemment utilisé, souvent associé à des régimes stricts ou à des influences sociales et familiales. Mais que signifie vraiment ce mot ? Et surtout, est-il justifié ? Spoiler↗ : la réponse est non ! Décortiquons ensemble pourquoi il est temps de dire adieu à cette expression et d’adopter une vision plus bienveillante de notre alimentation.

 

1. Manger n’est pas un adultère : impossible de « tricher » !

Associer la nourriture à l’idée de tricherie revient à introduire une notion de faute ou de tromperie. Or, manger est un besoin fondamental, pas une trahison. Aucun aliment n’est moralement « bon » ou « mauvais ».

 

2. Des régimes restrictifs renforcent cette idée erronée

Les régimes drastiques (comme la soupe au chou ou les cures d’eau) amplifient la culpabilité liée à l’alimentation. Ils incitent à considérer tout écart comme une « triche », alors qu’il s’agit simplement de répondre à des besoins naturels.

 

3. Contrôle excessif et compulsions alimentaires

Un contrôle trop rigide de son alimentation peut mener à des comportements compulsifs. Ce ne sont pas des « tricheries », mais des signaux indiquant qu’un accompagnement est nécessaire. Si vous vous reconnaissez dans ces comportements, il est important de demander conseil à un professionnel.

 

4. Comprendre ses comportements alimentaires

Identifiez ce qui vous pousse à manger : faim, stress, ennui ou émotions ? En comprenant vos motivations, vous pourrez éviter la culpabilité et adopter une relation saine avec la nourriture.

 

5. Visez la santé globale, pas uniquement le poids

Changer ses habitudes alimentaires devrait viser le bien-être global et non pas se limiter à une quête de minceur. Une approche globale favorise des choix durables et épanouissants.

 

6. Sortons le mot « tricherie » de notre vocabulaire

Parler de tricheries alimentaires (tricherie nutritionnelle) favorise des comportements obsessifs et s’éloigne des signaux naturels de faim et de satiété. Une alimentation équilibrée ne se construit pas sur la peur ou le contrôle excessif.

 

7. Vos choix alimentaires vous appartiennent

Les aliments que vous consommez sont un choix personnel, et non une trahison envers vous-même ou votre nutritionniste. Vous êtes aux commandes de votre bien-être !

 

Conclusion : Méditons sur nos mots

Si vous employez souvent le mot « tricher », prenez un moment pour réfléchir. Que signifie ce terme pour vous ? Il est peut-être temps de le remplacer par une approche plus bienveillante et positive envers votre alimentation.

 

Suggestion

Avez-vous lu 25 idées de recettes pour vos surplus de récoltes de fruits et légumes?   Lisez cet article pour savoir plus sur ces 25 idées de recettes

 

Références
  1. Ganson KT, Cunningham ML, Pila E, Rodgers RF, Murray SB, Nagata JM. Characterizing cheat meals among a national sample of Canadian adolescents and young adults. J Eat Disord. 2022 Aug 6;10(1):113. doi: 10.1186/s40337-022-00642-6. PMID: 35933394; PMCID: PMC9357326.
  2. Murray SB, Pila E, Mond JM, Mitchison D, Blashill AJ, Sabiston CM, Griffiths S. Cheat meals: A benign or ominous variant of binge eating behavior? Appetite. 2018 Nov 1;130:274-278. doi: 10.1016/j.appet.2018.08.026. Epub 2018 Aug 23. PMID: 30144490.
  3. Pila E, Mond JM, Griffiths S, Mitchison D, Murray SB. A thematic content analysis of #cheatmeal images on social media: Characterizing an emerging dietary trend. Int J Eat Disord. 2017 Jun;50(6):698-706. doi: 10.1002/eat.22671. Epub 2017 Jan 11. PMID: 28075492.

 

(Visited 514 times, 1 visits today)